Forum Economique & Commercial avec la Diaspora Camerounaise

17 août 2010

Un forum est un espace d’échanges, de réflexion et de propositions.

J’espère de ce point de vue que l’objectif du Forum organisé du 11 au 13 août 2010 à Yaoundé a été d’amener la diaspora camerounaise à participer de manière plus significative au développement économique et social de notre pays, Il s’agira à travers lui de renverser la tendance et faire du camerounais de l’extérieur un acteur dynamique du développement en passant d’une migration de subsistance à une migration d’accumulation et de développement.  L’Etat devrait mettre en place un programme de valorisation de l’investissement des Camerounais de l’extérieur visant  à faire d’eux à travers leur propre implication de véritables investisseurs, 

J’ose espérer qu’il naîtra des travaux de l’atelier qui a étudié les propositions au plan institutionnel la création d’un Ministère en charge des Camerounais de l’extérieur pour rendre plus efficace le suivi des résolutions prises à l’issue du forum.  Les transferts financiers de la diaspora Camerounaise vers le pays représentent de nos jours une importante et croissante part dans le revenu national. A défaut de statistiques officielles sur le volume annuel de ces transferts, ces flux financiers ne viennent pas seulement des pays occidentaux, ils viennent aussi de l’Asie et des pays Africains. Il faudrait se référer sur les cas Maliens et Sénégalais, deux pays qui ont en commun les mêmes caractéristiques et histoires migratoires et qui sont précurseurs en la matière en Afrique, ils ont su valoriser et intégrer l’apport des richesses drainées par la diaspora dans leurs économies respectives. 

Dans un rapport conjoint de la Banque africaine de développement et du ministère français de l’économie, des finances et de l’emploi, paru en janvier 2008, 449 millions d’euros auraient été transférés de la France  vers le Sénégal, soit 19 % du produit intérieur brut et 218 % de l’aide publique au développement. Le Mali aurait reçu 295 millions d’euros, 11 % du PIB, et 79 % de l’APD. En ajoutant les transferts provenant de l’Amérique du nord, de l’Asie et des pays d’Afrique, on peut affirmer sans se tromper que le Mali et le Sénégal reçoivent chaque année  environ 2 milliards de dollars.  On trouve des exemples plus conséquents dans la diaspora de l’Inde, de l’Indonésie, de la Chine, de la Malaisie qui contribue largement à la promotion économique de ces pays.   

Encore faut-il que nos frères de l’intérieur du Cameroun nous permettent de participer pleinement au développement économique et social du pays et que les différentes initiatives ne soient entravées par les nombreux écueils qui minent le quotidien de certains de nos compatriotes partisans de l’enrichissement facile. L’arbre ne doit pas cacher la forêt, car beaucoup d’obstacles freinent la dynamique de l’investissement des Camerounais de l’Extérieur dont entre autres la corruption et les tracasseries administratives. Il est regrettable que le mauvais exemple vienne d’en haut ! 

OBAMA ET L’AFRIQUE …

17 août 2010

OBAMA ET L’AFRIQUE  L’arrivée de Monsieur OBAMA à la présidence américaine a constitué à bien des égards un bénéfice inestimable sur le plan psychologique pour notre génération car sa magistrature pourrait être une opportunité réelle de développement du continent africain.  Des mécanismes de développement ont déjà été mis en place par les administrations précédentes de Clinton et notamment sous Georges Bush dont la politique de partenariat avec l’Afrique comprenait trois volets : la lutte contre le sida, le paludisme et d’autres maladies, la promotion de la sécurité et de la démocratie, et le développement économique. 

Notons contrairement aux idées reçues, que depuis 2001, les Etats Unis ont considérablement augmenté leur engagement en faveur du développement économique de l’Afrique sous la présidence de Georges Bush.  La part du continent africain reste néanmoins faible, sinon insignifiante dans les échanges économiques mondiaux (-3%), alors que nous représentons un marché de 960 millions d’habitants aujourd’hui. 

Le renforcement de la coopération USA – AFRIQUE pourrait mettre en valeur nos énormes potentialités en ressources naturelles et minières dont l’exploitation serait un gisement d’emplois et de devises pour les entreprises américaines et les populations africaines.  Mais le paysage politique africain est il favorable à ces opportunités ? 

Pour être efficace, cette coopération doit se réaliser à l’image de la stratégie suivie par le plan Marshall qui en 1948 a eu le mérite de fédérer les politiques économiques au niveau européen et faciliter le dialogue qui déboucha quelques décennies plus tard sur la construction de l’Union européenne.  Privilégier l’intégration africaine que nous appelons de tous nos vœux sur les plans politique et économique participe aussi à la résolution des multiples conflits qui déchirent notre continent. Nous ouvrirons ainsi le chantier de la lutte contre la pauvreté et la corruption qui gangrène nos maigres économies. L’intégration régionale du continent a été rêvée par bon nombre de dirigeants africains et a donné lieu à la création en 1963 de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Au fil des ans, beaucoup d’autres institutions ont été créées dans différentes régions de l’Afrique. Mais elles n’ont dans l’ensemble guère contribué à accroître le commerce ou les autres échanges entre pays africains. Dans de nombreux cas, c’est avec leurs anciennes puissances coloniales que beaucoup de pays continuent d’entretenir le plus de relations. 

Nous avons aujourd’hui toutes les raisons de rester optimistes face à ces nombreux défis, notamment suite à l’appel récent lancé aux jeunes dirigeants africains par le Président OBAMA qui, que de réunir des chefs d’Etat ou de gouvernement pour célébrer le 50e anniversaire de l’accession à l’indépendance de 17 pays d’Afrique sub-saharienne, a plutôt convié 115 jeunes à la Maison Blanche pour discuter de eur vision de l’Afrique pour les 50 ans à venir tout en les exhortant à enraciner la démocratie. Bien qu’ayant été élu pour redresser l’économie américaine et restaurer l’image suffisamment écornée de la Grande Amérique sur fond de crise économique mondiale, le Président OBAMA qui avec beaucoup de talents a réussi à ne pas se laisser enfermer dans l’image d’un Président racial n’a pas oublier ses origines africaines. 

La question que je me pose à ce niveau est de savoir s’il sera à la hauteur ou dépassera t-il ce que Bill Clinton et George Bush ont offert aux Africains ?  Gaston NTOUBA ESSOME 

Protégé : OBSCURANTISME : Le syndrome du Déculturé

22 mai 2010

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22 mai 2010

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